Intestin grêle : approches anatomique, énergétique et somatique
Votre intestin grêle : découvrez chaque aspect de cet organe énergétique au pouvoir énorme ! Apaisez ses émotions grâce au massage abdominal Chi Nei Tsang
3 approches clés de votre intestin grêle
Combien de fois avez-vous entendu que l’intestin était notre deuxième cerveau ?
Je suis évidemment convaincu depuis longtemps, mais cette vérité est incroyablement réductrice. Le colon, l’intestin grêle et toutes les parties qui les composent sont tellement riches et différents. Je vous propose de vous pencher sur votre intestin grêle (c’est une façon de parler) et tout ce que vous pouvez faire pour lui (ou l’inverse).
Petits rappels anatomiques
Où se trouve l’intestin grêle ?
L’intestin grêle représente la plus grande partie des intestins. Replié sur lui-même au centre de l’abdomen, il est encadré par le haut, du colon. Il débute à la sortie de l’estomac, et se prolonge par le gros intestin (colon), en moyenne 6 mètres plus loin.
Sa paroi multicouche impressionne. Dans un diamètre de 2.5 cm, il concentre un mécanisme intérieur redoutable ainsi qu’une paroi fonctionnelle et protectrice.
Sa surface intérieure est tapissée de capteurs dont les « doigts » rappellent un peu l’aspect des anémones de mer. Ces villosités, densément placées, absorbent les substances bienfaitrices pour le corps. Comme les coraux, ces fines muqueuses sont fragiles. Le stress provoqué par les médicaments ou les émotions, les déséquilibrent. Les blessent.
Constituée de 500 millions de neurones sensitifs, moteurs et glandulaires, c’est réellement un système intelligent qui s’abrite dans notre ventre !
Fonctionnement
Je reste admiratif de tout ce qu’accomplit l’intestin grêle. Il intervient dès la sortie de l’estomac et distribue, de manière optimale, les nutriments. Le duodénum reçoit la bile, le suc gastrique et le bol alimentaire. C’est la seule partie fixe de cet organe. Le jéjunum (second segment de l’intestin grêle) et l’iléon se succèdent ensuite pour absorber ou acheminer.
Chacun possède sa fonction.
L’intestin grêle représente une usine de tri. Il sépare les liquides, dirige les nutriments vers les vaisseaux sanguins ou le système lymphatique. Au fil de leur chemin, les substances sont absorbées sur l’une ou l’autre partie de l’organe. Par exemple, le fer s’intègre dans le duodénum et la vitamine B12 part dans l’iléon.
C’est une merveilleuse mécanique, à l’équilibre pourtant précaire.
L’intestin grêle : organe énergétique de l’amour ou de la haine
L’intestin grêle constitue un organe énergétique lié à la dualité.
L’intestin grêle sépare le pur et l’impur
Physiologiquement comme énergétiquement, il trie le pur et l’impur. Les substances utiles, donc pures, sont absorbées en vue de leur acheminement aux organes. Les matières impures se dirigent vers le colon ou la vessie pour être rejetées. De la même manière, l’organe effectue un tri au niveau des liquides (clairs pour les utiliser, sombres à évacuer).
Dans l’approche énergétique, un dérèglement de l’intestin grêle empêche le tri psychologique. Une incapacité de prise de décision peut refléter un déséquilibre à ce niveau. Le brouillard mental ne provient pas forcément du cerveau « d’en haut » !
Lié au cœur
L’intestin grêle n’est pas à proprement parler, un organe vital. Mais il est étroitement lié au cœur. Élément de feu comme lui, il en est le gardien.
Par sa capacité à trier, il permet de préserver le cœur de ce qui n’est pas bon pour lui. J’ai souvent vu ce gardien paralysé d’avoir encaissé un choc émotionnel trop intense. Victime d’un tel coup, « comme un coup de poing au ventre », il est bloqué.
Celui-ci ne trie plus et laisse le champ libre au cœur. Cela peut engendrer des comportements impulsifs, agressifs, impatients. Le jugement peut être altéré, jusqu’à la bipolarité.
La mobilité
Organe mobile, il favorise les adaptations, le lâcher-prise. L’activité physique lui est bénéfique, tout comme à son allié, le cœur. Les situations difficiles à accepter, actuelles ou passées, bloquent l’énergie. La force vitale n’arrive pas avec fluidité jusqu’aux intestins. Sa mobilité est entravée. Tout est au ralenti.
C’est la même mécanique pour une personne qui tient absolument à garder le contrôle. La rétention d’émotions met en jeu la difficile dualité entre la maîtrise et le lâcher-prise. Retenir à tout prix, c’est bloquer le QI (le flux d’énergie vitale, si vous préférez), et freiner l’activité normale.
Intestin grêle et approche somatique
Je ne pose pas ces éléments comme une généralité absolue, mais les pathologies inhérentes aux intestins sont généralement fortement liées aux chocs émotionnels et évènements traumatiques du passé.
Quand le corps parle
Combien de fois ai-je vu la déception et la colère de personnes, à qui l’on a déclaré, après avoir écarté toute cause physiologique : « Madame (Monsieur), c’est dans votre tête ».
Comment encaisser ce type de déclaration lorsque la douleur est pourtant si présente au quotidien ?
Heureusement, les choses évoluent et la science admet aujourd’hui ce lien étroit entre l’intestin et les émotions.
Confirmation par la science
De nombreuses études se penchent aujourd’hui sur le lien entre le syndrome de l’intestin irritable et les traumatismes notamment subis pendant l’enfance, surtout chez les femmes. Sans appel, les résultats confirment qu’une majorité des personnes présentant ces troubles ont connu des événements traumatiques.
Pour ne citer que celui-ci, le rapport publié par l’équipe de Sarah H. Park en 2016 établit en conclusion de son étude que la présence d’évènements indésirables précoces (parmi lesquels abus émotionnels, violences ou traumatismes avant 18 ans) augmentait la probabilité de développer un syndrome de l’intestin irritable (ou des symptômes gastro-intestinaux graves). Ces pistes étaient peu exploitées, mais deviennent un enjeu de santé.
(Source : Adverse Childhood Experiences are Associated with Irritable Bowel Syndrome and Gastrointestinal Symptom Severity)
Soulager le corps et l’esprit par l’intestin grêle
Quand les émotions sont fragiles, ou même tellement enfouies qu’elles sont insoupçonnées, il est bienfaiteur de cibler l’organe et le libérer. Quand l’esprit raisonnable n’a parfois pas conscience de la profondeur de ses blessures, l’organe libéré peut être déclencheur. Des massages ciblés, doux, accompagnant les émotions s’avèrent libérateurs.
L’intestin grêle entravé provoque ou accentue d’innombrables désagréments. Citons même jusqu’aux pathologies les plus inconfortables, comme le syndrome de l’intestin irritable, ou la maladie de Crohn. Véritable bombe à retardement s’il n’est pas soulagé, cet organe précieux mérite des soins spécifiques.
L’intestin grêle représente une formidable usine. Il trie, absorbe, recycle, et achemine. Son rôle central, anatomique et énergétique, est parfois sous-estimé. Second siège des décisions (vous le sentez parfois, « dans vos tripes »), il est souvent perturbé dans son équilibre par des facteurs extérieurs (alimentation par exemple) et des démons intérieurs. Débusquer ces derniers est parfois difficile !
Cependant, grâce à ma spécialisation, je cible votre intestin dans des massages abdominaux appropriés, bienveillants. Ceci permet un nouvel accord avec vous-même, dégagé des incertitudes.